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L’actualité d’Exigeland commentée

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Information sur le contenu de la Weblettre d’Exige
Les arbitres du tournoi, en tant que représentants de différentes parties prenantes dans la simulation (gouvernement, syndicats, groupements de consommateurs, etc.) mais aussi en leur qualité stricte d’arbitres du jeu, publient plus ou moins régulièrement sur cette page des commentaires et des informations, dont le contenu peut correspondre aux intérêts de la partie prenante représentée.
Ces informations, parfois nécessairement subjectives, sont complémentaires des chiffres officiels qui sont actualisés et publiés par l’AMFe (l’Autorité des Marchés Financiers d’Exigeland) dans la rubrique ad hoc [Espace de l’AMFe accès direct cliquer ici].
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 Note de l’AMFe : l’Autorité des Marchés Financiers d’Exigeland souhaite attirer l’attention des investisseurs sur le fait que les commentaires de la WEBlettre ne sont pas ceux de l’AMFe mais de journalistes de la presse économique d’EXIGELAND.
Les perspectives, les manques, les espoirs évoqués dans ces notes ne sont pas des faits objectifs mais correspondent à des analyses nécessairement empreintes d’une part de subjectivité. Toutefois, l’AMFe après lecture de ces commentaires n’a relevé aucune désinformation ou information erronée ou fallacieuse.    Voir les documents comptables sur l’espace AMFe [cliquer ici]
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Commentaires Périodes P09 & P11
Satisfaction et déception !Telle pourrait être la synthèse de ces périodes.
Satisfaction car les entreprises ont su négocier l’arrivée à maturité du marché grand public. Satisfaction parce que, enfin, elles sont en mesure de satisfaire à 100 % ce marché. Satisfaction encore, car grâce à des politiques de prix et de publicité plus vertueuses, elles ont créé une demande réelle supérieure à la demande « naturelle » prévue en dernière période.
Mais déception, car les entreprises n’ont pas mis en place de stratégie de consolidation des positions sur un marché prochainement déclinant. Aucune réflexion sérieuse n’a été conduite sur l’intérêt de regroupement(s) au travers d’OPA, amicale ou non.

Commentaires Périodes P07 & P08
La période 8 confirme les grandes tendances constatées en P07
Au cours de ces deux périodes : un début de renversement du comportement des consommateurs qui sont à présent très sensibles à la composante « prix » du plan de marchéage.
L’importance des marchés industriels pour certaines entreprises d’Exigeland est à présent manifeste comme le montre l’étude de marché (cliquer ici).
Toutes les entreprises ont vu leur cours en bourse progresser, certes à des rythmes et à des niveaux fort différents, mais la tendance générale est franchement à la hausse …
Compte tenu de la prochaine législation sur les OPA, du tassement du marché, des différentiels de cours, il est clair que des mouvements de regroupement ne sont pas à exclure lors des prochaines périodes. Mais ces mouvements ont-il un sens industriel ? Les gestionnaires doivent-ils abandonner les logiques industrielles qu’ils maîtrisent pour les errements des spéculations liées aux opérations de fusion ?

Commentaires Périodes P05 à P06
Les choses sérieuses commencent … enfin !
c’est une boutabe !
Après une période d’intense … attentisme relatif où les entreprises s’observaient et préféraient écrèmer le marché plutôt que de l’exploiter réellement, le marché passe à une phase nettement plus dynamique, mais aussi plus contrastée en ce qui concerne la situation individuelle de telle ou telle société.
En P06, sous la pression des actions des associations de consommateurs, les entreprises cessent d’écrémer le marché et le développent enfin ; si bien que la progression réelle des quantités demandées est supérieure aux volumes attendus initialement.
Ces tendances vertueuses se poursuivent en P06, si bien que la demande réelle est de 6% supérieure (environ) aux quantités initialement prévues. La demande effectivement satisfaite reste cependant en dessous ces chiffres en raison de problèmes de production dans certaines entreprises.
Par ailleurs, l’émergence de nouveaux produits, vendus par réponse à des appels d’offres, contribue certainement à des écarts de performance entre les entreprises, d’autant qu’un certain nombre d’entreprises ont vu leur recherche aboutir, ce qui contribue à améliorer significativement leur compte de résultat.
Toutes les entreprises ne proposent pas des produits sur ces marchés industriels, car la maîtrise des coûts est essentielle pour pouvoir s’engager sur un prix pendant 3 à 4 ans.
L’existence de ces marchés industriels conduit à remettre en cause l’indicateur «part de marché en quantité» tel qu’il a été utilisé dans les premières périodes.
Notons que ces marchés industriels, pour le moment limités à un appel d’offres de l’industrie automobile, peuvent s’avérer très rémunérateurs pour les entreprises qui maîtrisent bien leur coût de production et sont capables d’anticiper l’évolution de leur coût.

Commentaires Périodes P03 & P04

[La vision extraite du mensuel Alternatives Exige, le journal altermondialiste d’Exigeland]
Vont-ils se réveiller vraiment ? En P04, l’écart entre demande réelle et demande satisfaite  est maintenant de 6 % ! Et les quantités réellement demandées sont toujours en dessous de l’évolution prévue du marché de 3 %, ce qui fait que les ventes effectives sont d’environ 9 de  % inférieures à ce qu’elles auraient dû être …
C’est une vraie aubaine pour l’importateur qui comble ce manque, mais surtout cela peut être une vraie aubaine pour l’entreprise qui, parmi les 8 en présence, saura profiter de ce flottant de clients pour rafler à bon compte des parts de marché ! Mais qui osera ?
Les entreprises semblent s’être endormies sur des politiques conservatrices d’écrémage du marché, avec, pour certaines, une gestion erratique des capacités de production.
Ah ! Bien sûr la bourse est satisfaite : les opportunités sont nombreuses dans un marché un peu fou où les écarts de cours commencent à être nets surtout sur la dernière période, mais les clients peinent à trouver des produits et ils les trouvent à des prix sans doute trop élevés, le prix moyen n’a cessé d’augmenter au cours des 4 périodes ! Quand à la publicité, les gaspillages dans les budgets publicitaires semblent ne pas se calmer, car toujours en hausse après une flambée sur la dernière période. Les sommes moyennes dépensées en publicité sont considérables et se font au détriment d’investissements productifs.
Voilà les dérives de l’économie financière !
Les associations de consommateurs ne s’y sont pas trompées. Après avoir mené des actions peu efficaces en P03 & P04, elles viennent de décider d’entamer des campagnes d’information mieux ciblées sur les méfaits de la publicité tapageuse, ce qui va sans doute conduire, du moins on l’espère, les clients à être de plus en plus sensibles à la composante prix dans l’offre commerciale des entreprises.
Il est temps que les entreprises pensent réellement à leurs clients au lieu d’avoir les yeux rivés sur le cours de bourse !

[La vision extraite d’Exigegaro, les pages couleur saumon, le quotidien d’informations générales des milieux d’affaires d’Exigeland]
Les investisseurs avisés ne peuvent que ce féliciter de l’évolution des jeunes entreprises d’Exigeland. Bien sûr quelques erreurs sont commises, et, sur un marché naissant, il faut bien prendre la mesure des choses et procéder à quelques ajustements, quitte à ce qu’en faisant l’omelette la main invisible si chère à Adam Smith casse quelques œufs. Le marché autorise toutes les audaces et permet la correction de toutes les erreurs ou maladresses, nous n’en doutons pas : c’est là la force de l’économie de marché !
La bourse salue cette saine expansion par une progression nette mais raisonnable de l’indice et ceci d’autant plus que le marché recèle des possibilités d’expansion considérables : environ 9 % de la demande ne sont pas satisfaits et constituent donc un gisement de croissance, sans parler qu’une habile inflexion des stratégies pourrait permettre de dépasser les prévisions de croissance tant le marché semble réceptif aux innovations proposées par les entreprises.
D’ailleurs, les récentes prises de position des associations de consommateurs montrent que le marché devient de plus en plus mature et va pouvoir permettre une redistribution des cartes, base d’un rebond, nécessairement bénéfique à toutes les parties prenantes.
Malgré cela, d’aucuns peuvent s’étonner de la relative faiblesse de la politique de distribution des dividendes alors que le salaire moyen n’a pas cessé de progresser depuis P00.
Il conviendrait à l’avenir de mieux servir les actionnaires pour que ceux-ci souscrivent aux augmentations de capital qui, sans doute, pourraient s’avérer nécessaires à moyen terme pour faire face aux besoins d’investissement en capacité de production.

Commentaires Périodes P01 & P02

Comme à l’habitude sur un marché nouveau, le  démarrage est tout en contraste sur le nouveau marché des ventilateurs dans EXIGELAND ;
Après une période 01 où les entreprises se sont cherchées, et pour certains pas trouvées ( ! ) puisque non seulement la demande effective a été très inférieure à la demande initialement prévue, mais les entreprises n’ont pas réussi collectivement à satisfaire toutes les demandes. Ceci en raison d’une part de politiques publicitaires relativement disparates et d’autre part (et surtout !!) d’un prix moyen qui bien qu’en baisse reflète la moyenne entre des prix en baisse et des prix en hausse, ces derniers « perturbant » le marché.

En Période 2, l’écart entre la demande effective et la demande initialement a continué à diverger légèrement avec toujours des entreprises qui collectivement n’ont pas servi la totalité de la demande effective.
Bref, des ajustements de gestion à opérer pour mieux coller à la réalité du marché, des décisions audacieuses pour réveiller la demande : donc le marché est un peu « gâché » car exploité en dessous de son potentiel mais avec une gestion comptable globalement relativement saine pour la plupart  des entreprises.
Des contrastes dans la  «  timidité » dans l’approche du marché par certaines entreprises alors que d’autres sont sans doute « audacieuses »,  et déjà il est possible de noter des différentes notables (mais sans aucun doute non pérennes) dans les données comptables : des rentabilités des capitaux propres qui s’étagent du négatif à des taux positifs, des marges commerciales qui vont de simple au double , des stocks qui sont parfois inexistants ou qui peuvent représenter une part importante de la valeur du Chiffre d’affaires ! Le bien fondé de certaines politiques de sur stockage ne peut qu’interpeller les observateurs : pari face au croisement prochain  de la  courbe des capacités des usines (en baisse) et de la courbe de la demande (en forte hausse).

A fin P02, les situations comptables et financières des entreprises restent saines dans leur globalité mais  quelques signes de faiblesses dans nombre de ratios d’analyse peuvent constituer des clignotants d’avertissement sans caractère irréversible à ce stade.
Toutes les options pour la suite sont donc largement  ouvertes !

Extrait d’un article de la Tribune d’Exigeland (organe de presse proche des milieux d’affaires)
Qu’il est rassurant de voir qu’il est possible de faire des investissements rentables qui conduisent à de belles performances boursières, gage de l’intérêt des investisseurs qui ne manqueront pas de soutenir les investissements qui eux-mêmes seront gages de nouveaux emplois.
Le marché naissant des nouveaux ventilateurs high tech est à l’image d’EXIGELAND, terre de start up innovantes à même de créer non seulement une dynamique économique mais aussi de porter des innovations technologiques au bénéfice du consommateur final.

Extrait d’un article d’Alternatives éco-responsables (organe de presse militant)
Les derniers cours de bourse d’Exigeland ne peuvent que consterner tout citoyen responsable du bien-être public.
La hausse de certains cours (l’indice du marché a progressé pratiquement de 15 %) traduit un relatif emballement spéculatif généré par une certaine agressivité publicitaire qui masque des politiques de prix erratiques..  alors que la demande n’est pas satisfaite. Les entreprises sont soit  incompétentes car incapables de répondre à la demande soit irresponsables car préférant dégager des marges honteusement élevées pour satisfaire l’avidité de leurs actionnaires au lieu de répondre aux besoins du public … dont on peut au demeurant s’interroger sur le bienfondé compte tenu du matraquage publicitaire subi par le public (plus que le doublement des budgets publicitaires d’une période à l’autre).
Au final, c’est bien le consommateur final, le citoyen qui est le dindon de cette odieuse farce !

 

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